18 avril 2024
Breastox

Zoom sur le Breastox : Augmentation mammaire par la toxine botulique

Quoi de mieux pour une femme souhaitant agrandir sa poitrine que d’éviter les séquelles de la chirurgie esthétique et avoir rapidement l’aspect tant désiré sans passer par la fastidieuse et longue période de convalescence. Ce rêve est désormais réalisable grâce au Breastox, une augmentation mammaire sans chirurgie. C’est en Angleterre qu’un chirurgien plasticien a conçu une technique non invasive qui se base sur l’injection de la toxine botulique dans la poitrine.

Une augmentation mammaire sans chirurgie

Utilisée couramment pour combler les rides du visage, la toxine botulique, connu aussi sous le nom de toxine botulique est devenu de plus en plus utilisé dans la chirurgie esthétique et plastique.

Selon son concepteur, le docteur Neetu Nirdohsh, cette méthode mini-invasive se fonde sur l’injection de la  toxine botulique dans les muscles pectoraux afin de lifter la peau de la poitrine, faire remonter les seins tombants et surtout les augmenter d’un bonnet. Pratiquement indolore et n’exigeant  pas de convalescence, elle serait idéale pour les femmes qui souhaitent agrandir légèrement leur poitrine.

La durée de l’intervention ou de la « séance » ne dépasse pas les 30 minutes. Mais tout comme le traitement des rides par la toxine botulique ou encore le vampire lift de la poitrine, le résultat n’est pas pérenne. En effet, l’aspect rebondi du décolleté ne peut durer que 6 mois.

Breastox

Le Breastox, est-il pratiqué en France ou dans les pays francophones ?

Les experts de la chirurgie et de la médecine esthétique en France sont sceptiques face à ce nouveau traitement qui est déjà similaire à celui de l’acide hyaluroiques et qui est déjà interdit depuis presque 10 ans.

Les raisons de ce doute envers l’efficacité du Breastox sont :

  • L’action décontractante de la toxine botulique sur les muscles qui peut affaisser le sein au lieu de le remonter, argument confirmé par le docteur Charles Volpei, vice-président de la Société Française des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens.
  • L’injection d’une grande quantité de la toxine botulique dans la poitrine peut perturber les fonctions hormonales et lactiques des glandes mammaires.
  • Ce produit de comblement peut aussi perturber le dépistage des tumeurs malignes par mammographie.

Méfiance donc, quant à la l’utilisation de cette nouvelle technique et dont son efficience reste floue et non approuvée par plusieurs chirurgiens et centres médicaux.

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